Philippe Folliot parrain du collectif national Cap Jeunesse

280px-Logo_La_Dépêche_du_Midi Paru dans la Dépêche du Midi le 19 juillet 2016 – Société/Insertion
DEJA UN PARTENARIAT LOCAL !
Philippe Folliot, député du Tarn, a invité Pierre Louis Santos, Président de Cap Jeunesse. A cette occasion, il avait réuni les anciens du 8ème RPima, les paras de Castres et l’AOR locale. Ensemble ils se lancent dans la constitution d’une équipe pour créer une association qui adhèrera à Cap Jeunesse.
Chaque année, 150 000 jeunes décrochent en France. Un décrochage scolaire, mais aussi, trop souvent, social ou familial.Au regard de ce chiffre, un collectif national vient d’être créé, Cap Jeunesse, «initiative novatrice pour une insertion réussie des jeunes décrocheurs».
Il a été lancé au Sénat le 29 juin. Il est parrainé par le député Philippe Folliot, lequel, très vite, a souhaité soutenir cette action en recevant son président Pierre-Louis Santos. «Pendant longtemps, remarque le parlementaire tarnais, nous avons cru que l’ADN du vivre ensemble, les principes de la démocratie étaient quelque chose d’universel. Là, et le dernier attentat le confirme, nous sommes face à un ennemi avec un mépris absolu de la vie humaine. Par rapport à tout cela, on attend des solutions d’en haut, de l’Etat. Ou alors la société civile prend le problème à bras-le-corps pour apporter des éléments de réponse, pour avoir une vision globale… En écho à tout cela, il y a en France une situation que nous devons traiter, 150 000 jeunes par an qui décrochent. Mettre en réseau des associations, des structures et des personnes, c’est tout le sens de Cap Jeunesse. Ce sujet n’est pas traité aujourd’hui, il faut qu’il le soit !»

Déjà un partenariat local

Selon Pierre-Louis Santos, aujourd’hui, la France recense 2 millions de jeunes décrocheurs : «Que faire pour contribuer à ce problème très humblement ? D’abord, communiquer, apporter des idées dans le débat national. Des associations existent sur le terrain, il faut les valoriser et essayer de les faire dupliquer. Puis recruter des cadres pour staffer Cap Jeunesse et enfin aller chercher ces jeunes.» Dans les quartiers, dans les cités, dans les entreprises aussi car le constat est unanime pour les représentants du projet : les codes de la vie en société font défaut dans le quotidien de ces jeunes gens (se lever, arriver à l’heure, connaître un peu d’histoire de France, les institutions…). «Il faut recruter un maximum de bonnes volontés pour aller délivrer ces enseignements», insiste le président Santos. «Et créer une dynamique vertueuse, il est temps de prendre conscience de tout cela», ajoute le député.
Sous la devise «Vis, aime, deviens la France», le collectif d’associations ne demande qu’à se développer. Hier, Philippe Folliot a voulu inscrire une première pierre tarnaise à l’édifice en favorisant un partenariat qui permettra d’envisager une équipe tarnaise Cap Jeunesse : la signature d’une convention entre Cap Jeunesse et l’Union nationale des officiers de réserve et des organisations de réservistes, représentée localement par Claude Castan.

Le collectif Cap Jeunesse est implanté au 76, rue de la Pompe, 75016 Paris; site Web capjeunesse.org, mail capjeunesse2015@gmail.com.
Sylvie Ferré

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